Rencontre et coup de... tonnerre [Libre]

Ses cheveux roux comme électrisés par la tension électrique dans l’air, Eden se laissa dégringoler par le toboggan de feuilles. C’était tout juste le début de soirée, mais l’orage guettait et l’on entendait, au loin, gronder le tonnerre comme un chat furieux.

Glissant à toute vitesse par le toboggan en colimaçon, la jeune fille atterrit sur le sol de mousse avec une élégance nonchalante. Très fière de son petit effet, elle réajusta son haut-de-forme vert sur sa tignasse flamboyante, et se mit à marcher à grandes foulées, semblant se laisser guider par le hasard. Ses pas étaient souples, mais son visage était sombre et ses yeux verts luisaient de colère rentrée.

En réalité, Eden ne savait pas où elle se rendait… mais elle savait où elle ne se rendait pas. C’était un bon point de départ. Ce soir, la jeune Mad Hatter, dernière descendante de la lignée des Chapeliers Fous de Wonderland, ce soir, Eden posait un lapin à son meilleur ennemi.

Bulchabom et Eden s’était cordialement haïs dès le premier regard. Lui, arrogant, narcissique et vicieux ; elle, gracieuse, sournoise et rancunière… Ils étaient faits, sans aucun doute, pour se rencontrer. Depuis leur plus tendre enfance, la rousse et le vouivre se faisaient, avec un soin tout particulier, les pires coups-bas imaginables.

Une fois, c’était Bulchabom qui rendait malade le crapaud qui permettait d’accéder à l’Arbre Creux, où résidait la jeune fille : l’animal, écœuré, était alors incapable de produire la moindre bulle pour qu’Eden y entre, afin qu’elle s’envole jusqu’au palier de l’arbre, tout au sommet… La rousse était donc condamnée à attendre des jours et des jours, coincée au pied du grand arbre, que le crapaud se rétablisse… Inutile de préciser que durant ces périodes d’ennui forcé, Eden ne perdait pas son temps : tous ses neurones bouillonnaient avec fébrilité pour inventer un tour plus sadique encore à répliquer. Dans la semaine qui suivait, le jeune fille s’introduisait dans le marais du vouivre en son absence, et s’arrangeait pour mélanger une épaisse mélasse à la vase déjà visqueuse. Le mélange était si collant et puant qu’une fois son ennemi prit au piège gluant, Eden pouvait l’entendre avec ravissement, du haut de son arbre, hurler toutes les injures possibles à son encontre. Dans ces moments-là, la rousse sirotait le plus souvent une tasse de chocolat brûlant, pour accentuer encore cet instant d’extase.

Mais, ce soir-là, Bulchabom avait fait à Eden la pire offense qu’il lui était possible de concevoir. Le plus ironique était que le vouivre avait certainement voulu bien faire, pour une fois ! C’était l’anniversaire de la jeune fille, ses cent-quarante-deux ans, et au lieu de lui trouver un tour bien tordu à lui jouer, comme chaque année, voilà que cet imbécile, – cet asticot, cette pantoufle de Jabberwocky, ce furoncle infecté d’acromentule barbouillée, cette rognure d’ongle de Troll unijambiste ! – avait osé, oui, osé, lui faire parvenir des fleurs ! Tout à fait, des fleurs, et jolies, qui plus est, colorées, parfumées… !

Tremblante de rage, scandalisée par cet affront, Eden parcourait à présent la Grande Forêt à grands pas. Puisque c’était ainsi, désormais, c’était la guerre ! Il allait voir de quel bois elle se chauffait ! Lui faire un cadeau pour son anniversaire, passe encore, s’il avait été empoisonné ou dangereux, mais ça, des fleurs ! Eden n’en revenait toujours pas. Il avait osé ! Il avait renoncé à leurs délicates attaques fourbes pour un ridicule, banal, minable, gentil bouquet de fleurs. Il la décevait terriblement. Aussi, plutôt que de se venger en ripostant méchamment comme elle en avait l’habitude, la rousse avait pris la direction opposée au marais de vouivre. Ça lui ferait les pieds, tiens ! Plus personne à qui faire de sales coups ! La prochaine fois, il y réfléchirait à deux fois avant de faire une stupidité pareille.

Grimpant sur une sorte de grosse fougère, Eden s’y assit un moment. Passant en une seconde d’un état de fureur à la contemplation. Pensive, elle écoutait le tonnerre.

[Edition par le Narrateur]: Ce RP dépasse la limite maximale de mots autorisés [25 LIgnes équivalent à 400 mots]. Je ne sanctionnerais pas en espérant que cela ne se reproduise pas.
Cordialement Le Narrateur

Le tonnerre gronda, de grands nuages gris obscurcissaient à vue d'oeil le ciel, il ne restait bientôt plus qu'une masse grisâtre menaçant à tout moments de faire déferler un déluge d'eau et peut être plus...
Edwyn regarda le ciel inquiet et furieux à la fois. Le vent environnant combiné à la teneur en électricité de l'air faisaient friser ses cheveux et les décoiffa à malgré toutes ses tentatives pour les maintenir ordonnés. Grrr.... m'énerve ce temps...!!! Il continua cependant sa promenade à la recherche de nouveau compagnons de jeux. Ses habituels amis les oiseaux, en raison du climat actuels s'étaient tous réfugiés chaudement avec leur provisions le laissant ainsi seul...seul..et triste. Ses pas pleins d'entrain le menèrent loin de la rivière dans l'obscure forêt. Les arbres aux branches terrifiantes, les troncs aux allures d'épouvante, pas même les cris sauvages ne parvinrent à le faire dévier de son objectif de la journée. Il arriva bientôt à la fourche d'un chemin et hésita un peu avant de prendre la voix de droite. Il leva les yeux et ne pu y voir le ciel de toute façon vu le temps il doit pas être beau. Devant lui cependant la nature reprenait ses droits divins occupant de toute sa splendeur tout l'espace possible rendant la visibilité difficile. Une bourrasque cependant lui simplifia la tâche et lui permis l'espace de quelques secondes d'entre apercevoir à travers toute cette végétation florissante, une masse aux allures de flammes. Pensant à un animal sauvage comme pourrais l'être un renard il écarta quelques lianes qui entravaient sa route et s'engouffra dans ce qu'on pourrait appeler les profondeurs de la forêt. Il se débattu quelques minutes avec des épines ou des ronces jonchant le sol ou encore des racines mais rien ne suffisait à l'arrêter: Il avait vu un éventuel copain et ça c'était plus important. Quand soudain, il revit, sur une grande fougère, assise, celui qu'il prenait pour un animal quelques minutes plus tard ou plutôt celle. Un peu étonné mais pas déçu par ce revirement de situation, il s'en approcha à pas de loup dans son dos et, bondissant s'écria:
- Bouh!!

Au départ il faisait beau. Du moins, c'est ce dont Alyss croyait se souvenir. Elle mélangeait un peu les évènements, mais cela ne la perturbait guère. Ce jour-là, donc, Alyss se promenait encore dans la forêt. Elle ne savait plus si cela faisait plusieurs jour qu'elle s'y trouvait.

Sa dernière halte dans un village lui avait permis d'obtenir quelques précieux objets pour survivre sans soucis. Elle avait une nouvelle robe bleu électrique qui lui rappelait la couleur d'un certain oiseau. On lui avait également offert une sacoche qui avait été remplie de provisions, ainsi l'enfant pouvait se perdre à loisir tant que son sac ne serait pas vide.

Cependant, personne n'avait songé à lui donner un vêtement contre la pluie, et la petite n'y avait absolument pas pensé jusqu'à présent. Mais depuis quelques minutes l'orage avait éclaté. Alyss n'était pas juste en dessous. D'ailleurs aucune goutte de pluie n'était encore tombée. Mais elle sentait la colère et l'agitation dans l'air et elle devinait que cette nuit serait probablement bien arrosée...

Elle se mit à trottiner d'un pas léger, observant plus attentivement les arbres autour d'elle. Il lui fallait un abris, une cachette... L'orage était effrayant et son grondement la menaçait comme une voix trop autoritaire. C'est alors qu'elle arriva au détour d'un sentier très étroits. Alyss ne vit pas la pierre lisse sur le bord du chemin, et ne put ralentir à temps. Elle percuta la pierre, glissa, roula, tomba, effectuant une chute sur une pente en contre bas du sentier, percutant des cailloux et lâchant quelques "Aïe, Ouïlle, aïeuh !!" pour rythmer cette glissade.

Enfin elle s'arrêta. Elle venait de percuter quelque chose. C'était comme une très grande plante. Elle n'en connaissait pas le nom. Mais alors qu'elle reprenait ses esprits un premier constat lui vint en tête : elle venait de trouver son abris. Cette découverte fut aussitot suivi d'une autre : Alyss reconnut une voix qui lui était curieusement familière :
Bouh!!

Spoiler:

– Bouh !!

– Non mais ça va pas bien ?! Bobo té-tête ?!? C’est quoi ces manières de faire des crises cardiaques aux gens comme ça ?!...

– Oh, ce n’est que toi

– Tu es Ewan, quelque chose dans ce style, c'est ça ?...

La masse orangée bougea, elle bougea un peu puis beaucoup plus... c'était bien une fille comme il l'avait déterminé au premiers abords. Comme surprise elle sursauta et lui cria en retour à sa blague une suite de mots pas du tout gentils et vraiment pas beau à entendre. S'en suivit une phase de vide avant qu'elle ne reprenne de plus belle mais cette fois ci faisant mine de le connaître...et là ce fut le mot de trop...
Non, je m'appelle pas Ewan je m'appelle Edwyn d'abord!!! lui répliqua il à pleine voix. "Et puis et puis, je sais pas qui tu es aussi fais pas semblant de me connaître parce que moi je te connais pas et comme je suis parfait, j'oublie jamais rien.
Ce fut le mot de trop...irrité il fronça les sourcils et attendit sa réponse. Une suite de bruissements retentit mais il n'y prêta que peu d'attention. Oh, surement un animal qui bouge... c'est pas grave tant qu'il m'attaque pas.

Rencontre et coup de... tonnerre [Libre] 49_sha10

Des buissons, des buissons et encore des buissons ! Cela ne finira-t-il donc jamais ? Me voilà une fois de plus perdue dans la forêt... Comme si j'avais le sens de l'orientation... Xerxes, si je te revois, tu auras la raclée de ta vie ! M'abandonner comme ça dans un monde inconnu ! Aaaah ! Je n'en peux plus...

Je marche, je marche encore dans ces buissons de malheur. Et puis avec cette belle robe blanche, ce n'est pas évident. On dirait que cette forêt n'a pas été conçue pour les ladys ! Ma pauvre petite robe blanche, tu vas devenir verte feuille et marron terre. Du bruit... je ne suis pas seule ! Courage, je suis près d'eu... Cette voix ? Cette voix autoritaire, cette voix de gamin ! Je la reconnais... c'est... l'oiseau bleu ! Je suis sauvée ! Mais, il ne doit pas être seul, j'entends une autre voix qui m'est inconnu... Qui est-c... Aaaah ! Je trébuche et je tombe dans un chemin de terre... ça y'est ma belle petite robe tu es marron... Je me relève aussitôt en rougissant. Je regarde ma robe, et comme à l'essuyer.

Hum... je ne suis pas tom... je me stoppa en relevant la tête... bée ! Edwyn, Alyss ! Aaah, et voilà une jeune femme que je ne connais pas encore, souriais-je. Enchantée Mademoiselle, je me nomme Elizabeth Marie Break.

Je souris en me joignant à eux. Quel plaisir de les revoir ! Et de faire une nouvelle rencontre ! Je suis aussi contente d'avoir coupé Edwyn qui semblait encore faire son petit enfant pour une histoire de rien du tout...

Ah, quelle belle et merveilleuse journée ! Le tonnerre, la foudre, j'espère qu'il y aura une pleine lune, comme sa mère-grand me ferrât encore sa recette spéciale, son pudding au lycan. En parlant de ça, je dois lui trouvais de la nourriture pour elle, ou plutôt des ingrédients, alors j'ai déjà des pommes, des poissons, de la viande pas encore, des ailes de papillons, une corne de chèvre, du vitriol, du poivre en grain et du sucre en poudre. Je me demande ce qu'elle ferrât avec ces choses, de toue façon c'est elle qui fait ces choses. Alors, il faut que je trouve de la viande et une corne de chèvre, avec cette pluie ou pourrais ce cacher des chèvres. Quand j'entends le bruit d'une chèvre attachée à un pieu grâce une chaine, bon je ne suis pas habituée à tuer des pauvres chèvres, bon je l'assomme puis je la tue, j'ai peur de lui faire mal même si elle est dans un choc. Bon aller je prends une pomme et l'assomme, qui aurait cru qu'une pomme pouvait assommer une chèvre ? Surtout quand on utilise cette pomme pour faire cogner la chèvre contre un arbre. J'enlève la chaine, mais la chèvre se réveille et la chaine m'enroule les poignets, je me retrouve alors trainée par une chèvre en train de courir, des champs, de la boue, bref. Je commence à entendre des voix familières, mais je les ignores a moitié, mes ingrédients commencent à tomber, mais heureusement la chèvre n'arrête pas de tourner en rond. Cela attire les animaux de la forêt qui commence a mangé le travail d'une journée, grand-mère va être pire que le grand méchant loup quand elle va l'apprendre

Ahhhhhhhhhhhh ! Oh ! "HIC" mes ingrédients "HIC", tu pourrais "HIC" tourner moins vite ? "HIC"

Et maintenant j'ai un hoquet, il ne manqué plus que ça. Sa pourrait être pire, si seulement je savais comment...

Spoiler:

Liizzyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !!!

Un immense cri de joie s'échappe de la bouche de la petite qui se précipite vers la jeune fille pour lui sauter littéralement au cou. C'est qu'elle est attachante cette petite ! Peut-être un peu trop en fait, car elle manquerait presque de faire tomber la jeune fille sous le poids de son assaut affectueux.

Pourtant, pas le temps de s'excuser, ni même d'entammer une ébauche de conversation : une chèvre vient de perturber à nouveau le "calme environnant". A vrai dire, ce n'est pas une simple chèvre : elle traine derrière elle une jeune fille tout de rouge vêtu et dont le panier à provision se vide peu à peu autour d'eux.

Une chèvre !! -cette remarque est bien inutile, mais Alyss n'a pu la contenir -

Alyss n'a même pas remarqué la présence de l'oiseau bleu ni celle de la jeune fille rousse tant ce nouveau spectacle la captive. Son attention est à présent retenue par une merveilleuse pomme rouge. L'enfant se précipite vers la denrée. Tout en poussant quelques petits cris :

Oooh !! une pomme !!

Spoiler:

» Une promenade pas si tranquille [libre]
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